Intégrité, performance, protection. Plus que des mots, notre mission. Présidente de la Fédération Française de Football Américain (FFFA) depuis janvier 2019, Brigitte Schleifer est à la tête du navire regroupant flag, cheerleading et football américain en France. Accompagnement des clubs, objectifs de développement et le nouveau modèle sportif : B. Schleifer revient pour Capland sur les enjeux présents et futurs d’une fédération pleine d’ambition.
Capland : Comment organisez-vous votre emploi du temps et quelles sont vos missions auprès de la Fédération Française de Football Américain ?
C : Vous êtes devenue présidente de la fédération dans un contexte particulier. Quelles ont été vos premières décisions et comment voyez-vous l’avenir ? BS : Pour resituer les événements, j’occupais le poste de secrétaire générale de la fédération avant d’en devenir présidente, le 12 janvier 2018. Après la démission de l’ancien Président, j’ai pris la tête de la fédération de manière statutaire. J’ai ensuite été élue par le Comité Directeur, et mon principal objectif était de résorber le déficit que nous avons pointé au début de mon mandat, afin d’apporter une stabilité à l’institution. Après un peu plus d’un an, je peux dire que la situation s’est améliorée. Je ne pourrais pas affirmer que nous sommes ‘tirés d’affaire’ mais nous maîtrisons les budgets. Nous travaillons chaque jour pour mettre en place des processus afin d’équilibrer durablement les comptes de la fédération. “Nous soutenons des disciplines en plein développement”
C : Comment la FFFA peut-elle accompagner le développement des clubs au quotidien ? BS : Pour que cet accompagnement soit efficace, il faut se déplacer et les rencontrer. Nous nous devons de communiquer avec les parties prenantes pour connaitre leurs enjeux et leurs besoins. La fédération met à disposition des clubs un interlocuteur chargé de les soutenir dans leurs démarches et de les aider. M. Sempey, adjoint à la Direction Technique Nationale en charge de la structuration, a un rôle primordial. Ses missions vont du simple courrier pour une municipalité, à un rendez-vous formel pour évoquer les enjeux futurs. Nous avons aussi un développement d’actions facilitant pour la vie de nos clubs via les outils mis à disposition comme l’extranet des plateformes d’échange et de partage. Les clubs ont un besoin de structuration, au même titre que la fédération. Nous portons actuellement une réflexion sur la formation des présidents d’associations. Leur poste est crucial, et il est essentiel qu’ils puissent mener à bien leurs politiques de développement avec le maximum d’outils. Le développement de nos disciplines se fait avant tout par leur biais et nous voulons leur montrer que la fédération est là pour les accompagner.
C : De nombreux clubs expriment régulièrement leur difficulté pour accueillir de nouveaux licenciés. Quels sont les freins pour le développement des clubs ? BS : De mon point de vue, il existe deux freins majeurs. Tout d’abord, les structures d’accueil municipales ne sont pas dédiées exclusivement à la pratique de nos trois disciplines. Chaque gymnase ou terrain est partagé entre les différentes associations sportives existantes, limitant l’ajout de nouveaux créneaux horaires. De plus, nos disciplines vivent grâce aux bénévoles. Qu’ils soient encadrants, membres du Bureau, intendants ou simples pratiquants, ils font vivre le club. Leur nombre tend malheureusement à baisser, ce qui freine la construction d’un projet à plus long terme dans les C : Le modèle sportif français est en pleine évolution. Comment une fédération peut-elle absorber ces enjeux ? BS : Notre fédération fonctionne grâce à trois types de revenus : les fonds propres (licences, affiliations,..), les subventions ministérielles et quelques fonds privés. Les licences représentent la part la plus importante du budget fédéral. Le modèle sportif évolue, les subventions ministérielles tendent à baisser. Nous devons toutefois aller plus loin et anticiper le fait qu’à terme, elles disparaissent. Nous menons des réflexions sur ce sujet. Notre priorité actuelle reste de retrouver de la stabilité et de consolider la base existante. Les partenaires de la fédération nous permettent d’avoir une vision à plus long terme, afin de bâtir une institution forte. Nous avons la chance de soutenir des disciplines en plein développement, et avec un potentiel important. Nous sommes convaincus qu’elles se développeront grâce à un travail commun et continu. La réalité actuelle nous impose de rester pragmatique mais demain est un autre jour !
La Fédération Française de Football Américain (FFFA), chiffres et dates clés : Créée en 1983, la Fédération Française de Football Américain obtient la délégation du Ministère de la Jeunesse et des Sports en 1985. La FFFA regroupe 23 000 licenciés à travers trois disciplines : le football américain, le flag football et le cheerleading. Budget annuel : environ 1 200 000 € Nombre de clubs affiliés à la fédération : 231 La sélection nationale de cheerleading se rendra à Orlando fin avril pour les Championnats du Monde. Capland est depuis 2014 sous-licencié officiel de la FFFA et depuis décembre 2018, partenaire technique des équipes de France de football américain et de cheerleading.Brigitte Schleifer : “Apporter de la stabilité à l’institution”
Marque de sport et de technologie, Capland tire ses racines de la rue, du terrain et de l’art. Des personnalités révolutionnent chaque jour les contours de leur environnement par leur vision. Portraits de femmes, symboles de travail et de passion, au cœur de leurs actions.Brigitte Schleifer: Mon temps est principalement consacré à la FFFA dont je suis présidente à titre bénévole. Je suis également conseillère municipale et membre d’un Conseil d’Administration d’une banque française. La présidence de la fédération reste ma principale activité. Je travaille en étroite collaboration avec les équipes administratives et techniques et les élus qui m’accompagnent au quotidien. Nous menons de nombreux projets afin d’apporter une stabilité à l’institution, mais aussi de créer un plan de développement qui s’articule sur le long terme.
associations. Nombre d’entre elles se heurtent à un manque de moyens humains.
L’engagement dans la vie associative demande du temps, et nous en manquons. Le football américain, le flag football et le cheerleading disposent heureusement de personnalités fortes, dont la volonté est de faire progresser leur discipline !
L’équipe de France de football américain est quant à elle devenue championne d’Europe en août 2018.
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